
Il paraît que 1 % des hommes pratiquerait l’autofellation. Voilà un chiffre bien difficile à vérifier pour des raisons évidentes de pudeur. Vous vous imaginez bien que dans une société comme la notre, il ne viendrait pas à quelqu’un de crier sur les toits ses prouesses de yogi qui suce son propre pénis. Toutefois, l’idée d’un sondage afin de connaître combien d’hommes pratiquent ou ont tenté de pratiquer l’autofellation dans la rue, reste tout de même assez amusante. Répondriez-vous à la question : « Monsieur que pensez-vous de l’autofellation ? » ou encore « Avez-vous déjà essayer de vous auto sucer ? »…
L’analyse des réponses à ces questions pourtant sérieuses, révélé toutefois des points importants à développer car pas la pratique de l’autofellation n’est pas sans contraintes physiques et/ou psychologiques.
Comment s'auto sucer?
On n’est jamais mieux servi que par soi-même….à condition bien entendu de pouvoir se servir surtout en matière d’autofellation. En effet, qui d’autre que nous-même saurait ce qui nous plait le mieux ? Seulement voila, ne fera de son corps ce qui lui plait, que celui qui aura un ‘grand’ minimum de flexibilité.
Eh oui, il n’est pas difficile de comprendre combien l’exercice demande de la souplesse et par la-même, de la determination !
Qu’est que l’autofellation ?
L’autofellation est la pratique selon laquelle un homme se replie de façon à se sucer le pénis en vue de se procurer du plaisir avec sa bouche. C’est pratiquer une fellation à soi-même. En plus simple : c’est se faire une pipe quoi !
Dit comme ça, la définition est évidente, mais la pratique l’est bien moins car l’exercice de ne serait-ce que se toucher le pénis avec la bouche et même avec le bout de la langue, est déjà un exploit. Cet exploit prend encore plus le sens de son terme au fur et à mesure que l’homme prend de l’âge, car la souplesse est le facteur primordial pour s’auto sucer…
Comment faire pour s’auto sucer ?
L’autofellation ou la souplesse d’un corps mis à rudes épreuves.
Inutile de démontrer combien la souplesse dont il faut faire preuve pour réussir une position pour s’auto sucer est nécessaire. Le pratiquant a le choix de la position de départ : allongé , debout ou encore assis, il est convenu de trouver la position qui sera la plus confortable pour se recroqueviller. Le but étant d’enrouler tout la colonne vertébrale des cervicales jusqu’au dernier lombaire de façon à suffisamment rapprocher la bouche du pénis. Là, il y aura un avantage certains a ceux qui ont une ‘longueur’ d’avance… (consultez notre article ‘Aliments pour agrandir le penis’)
Comment faire pour s’auto sucer facilement ?
Bien évidemment, les hommes les plus minces auront plus de chance d’y parvenir car la finesse du ventre est un élément majeur dans ce projet. Mais il n’est pas le seul élément. En effet, il n’est pas donner à tout le monde, même aux plus minces, de parvenir à s’auto sucer facilement. En effet, la flexibilité de la colonne vertébral est capitale. Grands nombres d’athlètes pourtant très sveltes, ne parviennent pas à toucher leur genoux avec leur front. Atteindre leur penis serait alors encore hors de portée de leur bouche bien qu’ils ne souffrent pas de surcharges pondérales.

Dans l’ordre logique des choses nous classerons les cases à cocher dans cet ordre pour s’auto sucer facilement :
la perte de poids pour s’auto sucer facilement : si vous souhaitez rapidement perdre du poids afin de vous rapprocher de votre objectif d’autofellation, des exercice de gainage de type ‘Tabata’, donnent des résultats assez rapidement.
- gagnez en souplesse pour une bonne autofellation : des techniques de yoga fond leur preuves en matière de souplesse. Trouvez vous un bon mentor yogi qui vous guidera vers la voie qui mène au-dessous de votre ventre.
On pourrait ajouter la chirurgie puisque parmi les dizaines d’histoires insolites au sujet de l’autofellation, la plus connue reste de loin celle du chanteur du groupe métal industriel Marilyn Manson, qui se serait fait enlever des côtes flottantes pour mieux gagner en souplesse et ainsi s’auto sucer avec moins de difficultés. Cette information chirurgicale n’a toutefois jamais été prouvé…
L’autofellation ne sera bien entendu un succès complet que si vous y prenez du plaisir, surtout dans cette position qui risque fort de vous en enlever. Tous mes vœux de réussite !

La dimension psychologique de l’autofellation
Faire à soi-même ce que l’on fait à l’autre ! Voilà une réflexion qui introduit un autre paramètre qui est celui de l’homosexualité. On emprunte vite le raccourcis qui vient souvent relier la pratique de l’autofellation au domaine de l’homosexualité, se traduisant alors par se faire soi-même ce que l’on aimerait faire à quelqu’un d’autre : Oh ! mon partenaire m’avoue aimer l’idée (ou la pratique) de s’auto-sucer…ne serait-il pas homosexuel ?
Suis-je homosexuel si j’aime ou j’aimerais m’auto sucer ?
La question s’est bien évidemment poser mainte fois bien avant que vous ne soyez né(e), et se posera encore quand nous ne serons plus de ce monde. Ici , des éléments de réponses :
Pour faire encore dans la simplicité, nous pouvons avancer le constat suivant :
- si la motivation à la pratique de l’autofellation est un désir de ‘recevoir’ ou subir’ le plaisir qu’elle procure, il ne sera pas évident de se positionner, car cette envie peut provenir aussi bien d’un homosexuel que d’un hétérosexuelle > donc balle au centre !
- si la raison de la pratique de s’auto sucer est animée par la recherche de la sensation de ‘pratiquer’ la fellation, dans le sens d’avoir un pénis dans la bouche, alors le contexte est plus clairement de l’ordre de l’homosexualité.
Mais là aussi, ce ne sont que des mots ne prenant pas en considération la complexité de l’être humain. Réduire la recherche du plaisir a deux positions qui aboutissent à une telle prise de position, reviendrait à une conclusion simplette. Cela reviendrait à conclure en résumé, que parce qu’un homme recherche les sensations que lui procure l’autofellation il serait alors soit un égoïste ou un introverti qui souhaiterait pratiquer une fellation à un autre homme : à vous d’en juger…
Les premières idées ou tentatives surviennent souvent à l’adolescence où le jeune homme se découvre. Il n’y a alors une façon très simple de connaître les sensations : c’est de les mettre en pratique sur lui-même.
Après tout, n’est-ce pas là tout simplement une autre forme de masturbation ? Alors dirait-on de celui qui ce masturbe qu’il est un potentiel introverti qui ne peut le faire a autrui ???
Ne serait-il alors pas trop prématuré à ce stade de la découverte de soi, de mettre une quelconque étiquette sur une pratique qui risque fort de ne pas perdurer compte tenu des contraintes physiques que l’on sait surtout pour la pratiquer régulièrement ?
Plutôt, ne devrait-on pas alors appliquer simplement l’adage : on n’ai jamais mieux servi que par soi-même ?
En parlant d’étiquette, comment est qualifié juridiquement la pratique de l’autofellation ?
Que dit la loi concernant l’autofellation ?
Pas de panique, autant que nous sachons au moment de la rédaction de ces lignes, Big-Brother n’a pas statué en droit français sur la qualification de cet pratique solitaire. Comment le pourrait-elle ?
Pour ceux qui voudrait insister sur le caractère ‘homosexuel’ du fait de vouloir s’auto sucer, il est a souligner qu’avec l’évolution des mœurs, l’homosexualité n’est plus le ‘fléau’ qu’il y avait à combattre. Au contraire, les textes de loi aujourd’hui, vont plus dans le sens d’une protection des homosexuels contre l’homophobie.
Nous pouvons toutefois considérer les critères retenus pour qualifier la pratique homosexuel. En effet, deux conditions doivent êtres réunies :
– un acte impudique ou contre nature
– que cet acte soit pratiqué avec un individu du même sexe
La réponse est juridiquement dans la seconde condition puisqu’en l’occurrence, s’auto sucer ne nécessite l’assistance de personne…d’où tout l’intérêt que trouvent ceux qui la pratique!
Quelle conclusion peut-on tirer à propos de l’autofellation?
On attribue la pratique de l’autofellation au milieu gay et trans qui sont plus libertins, mais il est impossible d’avoir des chiffres fiables ou même une estimation crédible et sérieuse tant le sujet reste tabou.
S’auto sucer est certainement une pratique vieille comme le monde et comme on le sait tellement bien maintenant, l’Homme (avec un grand ‘H’) n’est-il pas avant tout un épicurien qui serait prêt à tellement pour atteindre son plaisir ? Est-ce qu’une contorsion pour un self-service à la demande pourrait l’arrêter dans sa quête du plaisir, si ce n’est qu’une limite physique qui l’en en dissuade? La, se trouve un début de réponse à l’éternelle dilemme concernant la limite entre le plaisir et la souffrance…